dimanche 30 août 2015

Coïtus Interruptus

Auteur: Filipré
Pages: 164
Style: Humour, Érotisme
Édition: Rebelle
Collection: Histoires de bulles
Publication:  2015
ISBN: 978-2-36538-304-2
Prix papier: 16€

Qui se cache derrière Filipré ? Et surtout, où se cache Filipré pour lever ainsi le voile sur nos intimités et révéler au monde entier nos tabous ordinaires, nos fantasmes inavoués, nos peccadilles et nos péchés... Bref, les secrets les mieux gardés de nos chambres à coucher ? Le pire, c'est qu'il s'en moque ! Comme si rien de tout cela ne méritait au fond la gravité qu'on lui prête ; comme si le rire était, sinon la panacée, du moins l'ingrédient nécessaire d'une sexualité plus légère et d une vie plus douce. Afin que le coïtus ne soit pas définitivement interruptus, nous vous conseillons vivement cet ouvrage, aphrodisiaque et anxiolytique à la fois... À lire en couple, évidemment !



Je ne connaissais pas l’auteur avant de le découvrir au salon du livre grâce à une amie. J’ai découvert peu à peu ses dessins sur les réseaux sociaux. Pour le peu que j’en avais vu, ça m’a donné envie d’en voir plus et de lire ses livres.

Je remercie tout d’abord les éditions Rebelle pour ce service presse et de m’avoir permis de découvrir ce livre de Filipré. 

Déjà, la couverture est simple et donne le ton avant même de débuté la lecture. Cette simple couverture m’a fais comprendre que je passerai un bon moment à lire ce livre qui se présente sous forme de BD.

Cette BD traite d’un sujet qui aujourd’hui, est considéré comme tabou dans notre société, le sexe. A travers des dessins, il révèle les petits tracas sexuel quotidien au sein d’un couple ayant des enfants. Il n’y va pas par autres chemins et dit un peu ce qu’il pense de manière plus ou moins subtil ! Les intimités du quotidien ne seront plus un secret pour personne! 
La quatrième de couverture donne le ton et précise que c’est une BD pour adulte. 

La BD peut se lire aussi bien en couple que tout seul. Pour ma part, je l’ai lu de mon côté, sans qu’on ne vienne m’embêter. Je n’aurai jamais cru un jour que je lirai quelque chose dans ce genre et bien, je ne suis pas déçue de m’être lancé dans la lecture de « Coïts Interruptus ».

Les dessins sont bien réalisé, osé mais juste ce qu’il faut. Il ne sont pas trop vulgaire, parfois juste subjectif (même si cela est assez rare). Il sont à la fois simple et bien travaillé. On s’imagine tout à fais ce que l’auteur veut nous montrer. 
Une chose est sure, c’est que j’ai ri. La lecture est bourrée d’humour! Je lis pas mal de BD pour le plaisir mais je n’avais pas rit comme cela depuis un petit moment, même pour un roman. L’auteur use des jeux de mot, et pas une page n’est dépourvu d’humour. Il sait amener le rire là où les gens seraient habituellement gênés. Il faut savoir rire de tout et c’est exactement ce qu’à su faire l’auteur avec cette BD. Il nous montre par ces courtes histoires, que l’on peut rire d’un sujet qui pourrait de premier abord être gênant. 
A aucun moment Filipré ne tombe dans le vulgaire. Il n’est pas non plus question de voyeurisme, juste de passer un bon moment avec cet humour si décalé que s’en ai renversant. De plus, cette histoire parle de choses que nous vivons dans la vie courante. Il n’y a rien d’invité, juste des événements vécus et venant du quotidien. Cela rend le livre d’autant plus drôle et amusant à lire.
On sent le travail de l’auteur tant dans les dialogues que dans les dessins. J’ai trouvé cela plaisant. 

Si vous êtes trop pudique ou que ce sujet, qui n’est autre que le sexe vous dérange, je vous conseil de passez votre chemin. Certaines personnes pourraient être outré de ce genre d’ouvrage. Je trouve tout au contraire, que c’est une super idée d’avoir fait cette BD. Ça me donne envie d'en découvrir plus de l'auteur! 

Le seul point négatif, c’est que le livre se finit bien trop vite à mon goût. Je l’ai dévoré d’une traite. Quand on comme la lecture, on ne peut pas l’arrêter. La BD n’est pas prise de tête et la lecture se fais en toute simplicité. 
Un livre à lire en solo, en couple ou à plusieurs, c’est à vous de voir, mais une chose est sûre, c’est à consommer sans modération. Un moment de détente et de rire garanti! 


dimanche 23 août 2015

Ondes

Auteur: Déborah Galopin
Illustrateur: Christel Michiels
Pages: 426
Style: Fantastique
Édition: Sens Contraires
Publication: 2014
ISBN papier: 978-2-9548836-3-2 
Prix papier: 16€

L'esprit est semblable à l'eau.
Calliope est comme cette mer noire au loin, agitée par des vents contraires.La tempête s'est levée sans qu'aucuns nuages apparaissent. Elle était belle leur amitié, oui elle l'était. Jusqu'à ce "Au revoir". C'est alors que son horizon s'est obscurci, perdant tout point de repère. Comment accepter la perte d'une amie quand elle décide de partir sans explication? Comment vivre seule dans un quotidien lorsqu'on ne sait même pas qui l'on est? D'ailleurs, lorsque nous cachons des secrets, pouvons-nous être sûre que notre entourage n 'en cache pas également?
Plongez dans les eaux troubles de « Ondes".



La couverture du livre est juste magnifique. Je trouvais la première version très jolie mais celle là est encore mieux. Je la trouve représentative de l'histoire. 

Le début du roman est un peu lent. On avance dans la lecture sans qu’il ne se passe de gros événements. C’est comme regarder le début d’une série, c’est parfois lent. Cependant, c’est tout à fait normal. L’auteur installe / pose le décor et ses personnages. On apprend à connaître Calliope, Daniel et Aéléna. 
J’ai eu peur de m’ennuyer et de ne pas aimer mais j’ai été agréablement surprise! Je suis rentrée dans l’histoire en un tour de main sans m’en rendre vraiment compte. 
Les premiers événements et éléments sont importants et détermine l’ambiance dans lequel va évoluer le lecteur. 

Calliope est un personnage un peu étrange au début. Elle ne semble pas se dévoiler beaucoup. Elle me parait différente des autres sans savoir pourquoi. Elle dit être très attachée à sa meilleure amie, comme si un grand lien le subissait. Celui-ci m’intrigue beaucoup. Calliope a une âme très forte même si elle n'est pas toujours consciente de celle ci. Elle a des hauts et des bas mais essaie de se relever de ses mauvais pas. Elle est parfois un peu naïve et ochlophobe (peur de la foule). Elle a toujours eu quelque chose qui la sortais de la norme. Calliope ne s'est jamais sentie à sa place jusqu'au jour où elle rencontre son "ange gardien". Elle va passer par tout les états psychologique sans qu'on puisse l'aider. J'ai bien eu envie de la secouer de temps en temps lorsqu’elle se comportait trop comme une petite fille égoïste. Mais être une adulte responsable, ce n'est pas toujours simple et excitant. N'empêche, elle amène le lecteur à avoir de l'admiration pour elle. Elle va devoir surmonter des événements et malgré sa réaction première, va se battre pour remonter la pente. Elle a une force de caractère qui fais d'elle quelqu'un de bien et une combattante.

Aéléna.. Je ne sais trop quoi penser de ce personnage. Tantôt je ne l'aime pas, avec son caractère hautain et sur d'elle et après je l'apprécie pour sa fidèle amitié et pour éloigner les gens qu'elle aime. Elle est pleine de mystère mais aussi un peu naïve. Lorsqu'elle fais le boulot qu'on lui confie, elle ressemble à une automate, ne se pose pas de questions et exécute les ordres. C'est ce que je reproche à sa personnalité. J'ai du mal à la cerner complètement. certains masques sont difficiles à faire tomber!

Daniel est un personnage présent au mais reste toutefois un personnage plus secondaire. Il est mystérieux mais va très bien avec Calliope. Ils forment un bon couple, ils sont à la fois complémentaires, n’ont pas besoin de mots pour s’exprimer mais des secrets peuvent planer. Il est à la fois insouciant mais très sérieux et posé. Il peut passer pour le petit copain idéal. Il ne s’énerve jamais, sait réconforter les autres malgré ses défauts. Je l’aime bien. 

Julian est un personnage qui me trouble. Je n'arrive pas à me faire une idée de lui. Tantôt froid, tantôt joyeux, je ne sais plus sur quel pied danser avec lui. Je sais intérieurement qu'il a un bon fond même si il ne sait pas toujours bien exprimer ce qu'il ressent. C'est un bon mentor, un frère, un ami, une épaule sur l’équille pleurer mais aussi une personne de confiance sur qui l'un peut compter! Il a du charme mais c'est un personnage qui est au delà des apparences. Il ne lâche rien. Il ne baisse pas non plus les bras quand les espoirs sans quasi nul. Il a une force mentale et une bienfaisance qui fais qu'on l'apprécie de suite.


J'ai découvert l'auteur avec son livre "La boîte de June" que j'ai bien aimé. Ici, je redécouvre Déborah Galopin dans un autre style et ce n'est pas pour me déplaire. Entre l'amitié, le fantastique et la romance, elle nous livre un cocktail doucereux et relevé ce qui ne cesse de nous surprendre.
J'ai apprécié l'originalité de l’histoire. Le mélange entre romance et fantastique et l’un ne domine pas l’autres, ils se complètent. 
Il y a une intrigue prenante et mystérieuse. On comprend bien vite que nos personnages sortent de la norme, et sont bien différents des humains. Un danger plane au dessus de leur tête tel une épée de Damoclès. Lorsque qu’il va y avoir un danger de mort, des découvertes insoupçonnées vont être révélés. A partir de ce moment, l'histoire prend un tournant décisif et le récit devient vraiment intéressant. L’intrigue évolue petit à petit, prenant son temps et s'installant sans forcer et presser le lecteur. Elle est travaillé, et crée un fil conducteur qui mène à du suspens. L’intrigue est bien plus importante que ce qu'on aurait pu imaginer.

J'aime bien l'idée originale qui a fais naître ce livre. Les ombres, des êtres immatériels, dotés de dons immenses sont le cœur du récit.

L'auteur mêle fantastique et action avec un soupçon d'amour et de joie. C'est un mélange qui fonctionne bien pour cette histoire et avec ses personnages hors normes.


Le livre s'arrête sur une parole, une pensée et je me dis que ça ne peut pas déjà être la fin. Avec un début un peu « difficile », la fin me fais oublier ce début avec une envie de découvrir la suite. La fin est énigmatique juste qu’il faut pour faire planer un mystère au lecteur. Le livre n’est pas que sombre ou que joyeux, il est un peu des deux. Il va me falloir faire preuve de patience maintenant pour la suite! 

J'ai hâte de découvrir ce que nous réserve Déborah Galopin pour son deuxième opus :)

samedi 15 août 2015

Les temps d'une vie, tome 1: Rencontre avec Chronos


Auteur: Enel Tismae
Illustration: Enel Tismae
Pages: 384
Style: Fantastique / Romance
Édition: Nats éditions
Publication: 9 Août 2013
ISBN: 978-3-9815992-1-3
Prix papier: 12,99€

« Et si… » un vieillard qui se présente comme Chronos, Dieu du Temps et de la Destinée, vous proposait de revenir en arrière pour refaire votre vie que vous estimez complètement ratée ?

C'est dans cette situation que se trouve Kayla, future maman de 26 ans, abandonnée de tous, perdue et pleine de regrets. L'occasion rêvée de se reconstruire une vie parfaite… Encore faudrait-il que ce vieux fou soit bien Chronos !


Kayla choisit de le croire et se retrouve embarquée pour un tas d'aventures dans le Temps, accompagnée de l'insupportable mais tellement beau Samuel, Gardien de l'Olympe, pour tenter de réparer ses erreurs. 


Une seule règle : ne pas chercher à sauver ceux qui sont destinés à mourir, sous peine de terribles représailles de la part d'Hadès, Roi des Morts.







Je ressort de cette lecture avec des étoiles pleins les yeux. Est ce que j'ai aimé? Non, j'ai adoré cette histoire! C'est un vrai coup de cœur!!! <3

Kayla est une jeune femme de 26 ans, future maman désespérément seule, abandonnée de tous et perdue. Elle est pleine de regrets, de culpabilité et d'amertume. Elle n'est pas heureuse de sa vie, pleure sans continuensur son sort et à repoussé tout les gens qui l'aimait. Elle s'est perdue en chemin. Un jour, lors d'une ballade dans un parc, elle est abordé par un vieil homme. Elle pense dans un premier temps que c'est un SDF sans intérêt jusqu'à ce qu'il se présente comme Chronos, dieu du temps et de la destinée. Il lui dit alors qu'elle peut changer sa vie, la rendre meilleure. La seule règle est de ne pas sauver les personnes destinée à mourir. Kayla rit jaune pensant à une très mauvaise blague jusqu'à ce qu'il il prouve ses dire. La jeune femme décide alors de le croire. Commence alors un long voyage pour Kayla en compagnie d'un gardien pour la protégée, Samuel. 


Kayla est une jeune femme de 26 ans avec un caractère bien trempée. Elle ne mange pas ses mots et dit ce qu'elle pense. Elle est aussi perdue, déboussolée, au bout du rouleau. Sa vie est loin d'être aussi idéal qu'elle l'aurait pense. Elle va d'échec en échec, plongeant un peu plus dans un trou noir qui n'a pas de fond. Elle fais des mauvais choix et au lieu d'essayer de sortir la tête de l'eau, va faire tout le contraire et s'embourber un peu plus dans ses problèmes. Elle ne voir plus la vie comme joyeuse, pouvant être belle et apportant des moments de bonheur. Tout n'est que désolation, elle broie du noir. Malgré tout, elle possède une fort caractère. Elle est froide, même glaciale, vulgaire, appuie la où ça fait mal, ne mâche pas ses mots. Elle a un caractère de cochon. Elle fait parfois du mal avec ses mots volontairement. Elle met en rogne les personnes qui l'entoure. À contrario, elle est aussi fragile qu'un nouveau né, pleine de tristesse et "brisée" par les choix qu'elle a fait. On se prend en sympathie pour elle, même en pitié. Elle est légèrement pathétique mais aussi attachante. On sent qu'elle espère toujours à un miracle, que tout n'est pas noir. Elle a perdue sa lumière mais à toujours un petit peu d'espoir enfoui très profond en elle même. C'est un personnage sensible qui ne demande qu'à être pris dans ses bras et à être guidée vers "la lumière".  Elle a la capacité de se battre pour ce qu'elle veut. C'est ne battante même si elle ne le sait pas encore! 

Samuel, lui est un gardien de l'Olympe. Il est à se damner, mais vraiment. Il est à tomber par terre. Il faut se l'avouer, il a une carrure appétissante, un visage magnifique, des yeux noir comme l'ébène, des cheveux bruns et il a tout ce qu'il faut là où il faut. Cependant, il a un sale caractère (et oui, lui aussi!). Il est arrogant, sûr de lui et à toujours un sourire au coin des lèves sur son visage. Il adore mettre Kayla en rogne, c'est presque une mission pour lui. Les filles tombent raide dingue à ses pieds sauf la jeune femme. À s'y méprendre, on pourrait penser que c'est un homme à femme, qui couche de droite à gauche. Et bien, non! Rassurez-vous les filles, il ne fais pas ça. Derrière cette façade bien construite et une cœur protéger par des murailles gigantesques, il est aussi perdu que Kayla. Une parie de lui même s'est égaré en chemin. Il n'est pas brise mais on sent une profonde lassitude et fêlure dans son âme. Il cache son jeu pour se préserver et ne pas tomber en mille morceau. Il est susceptible, se met en rogne facilement 

Je ne sais pas vous, mais je trouve qu'ils se ressemblent niveau caractère nos deux protagonistes. Ça promet de faire des étincelles et été peut déjà vous assurez qu'ils ne sont pas au bout de leur peine ensemble... Pour notre plus grand plaisir! :D 

Il y a bien d'autres personnages, tous plus ou moi s portantes et ayant un rôle à jouer sans l'histoire. Je vous laisse les découvrir si l'envie vos en dit. Toutefois, chacun a un petit quelque chose de spécial qui les rendent amusant, attachant, exécrable mais vraiment divertissant. Ils valent le détour eux aussi! ;)


Ce qui m'a tout de suite plû, c'est le style d'histoire que c'était ainsi que le thème abordé. Je ne sais pas pourquoi, mais j'aime plus que tout quand l'histoire met en avant les dieux grecs (Zeus, Hadès, Poséidon, Chronos et j'en passe). Ils m'ont toujours fascinés et ici, ça ne dérogent pas à la règle. J'ai lu plusieurs histoires avec les dieux mis en avant mais pas de la sorte. J'ai redécouvert les dieux comme jamais je ne les avais connus

L'idée de base qui est fort sympathique est amené de façon très originale et plaisante.
L'auteur nous fais découvrir un monde vraiment à part, l'Olympe, mais pourtant pas si différent du notre. Bien sur, il y a quelque exception mais on retrouve des similitudes avec notre monde. J'ai aimé la recherche et la construction qui a été faite autour de celui ci. On sent que c'est réfléchi et non fait à la va vite. À travers Samuel, on découvre cet univers vraiment à part qui m'a émerveillé. 
L'histoire est très bien travaillé, originale avec un petit soupçon de folie, dans le sens où l'on sent que l'auteur s'est amusée et lâchée. Il faut avoir l'idée et la développer. Je peux affirmer que le rendu est tout à fait réussi. 
L'auteur a un style bien à elle qui m'a plu dès le début. Plus j'avançais dans le récit, plus j'étais subjuguée par la fluidité de la lecture, la plume et la patte que l'auteur à mise dans son livre. Elle m'a vraiment transportée à travers si histoire pendant que j'étais submergée par un flots d'émotions fortes et poignantes. Elle façonnent les émotions, et fais ressentir au lecteur ce qui vit ses personnages. On les vit tellement que j'ai eu l'impression de me prendre une claque en pleine figure. 
Il y'a tout pour que cette histoire réussisse. Il y a une intrigue, des rebondissements et du suspens. L'auteur a réussie à me surprendre et à me déstabiliser. Elle réalise un tour de maître avec son livre. 
Je me suis vraiment sentie comme une enfant avec les yeux qui pétillent comme face à une énorme friandise qui ne demande qu'à être dévoré. C'est exactement la sensation que m'a procuré ce livre un mélange doux sucré qui m'a littéralement fais fondre. Je me suis régalé de ce récit à la fois original et poignant. 

J'aimerai parler du titre. Il m'a marqué et a retenue mon attention. Les temps d'une vie... Nos vies sont ficelés, agencé d'un façon qui se compose de moments forts, triste et  joyeux. Chaque moment passé, marquant ou non, façonne la personne que nous sommes. C'est aussi le cas pour Kayla. Toutefois, il y a des personnes qui ne voit pas la lumière dans l'obscurité, qui ne voit pas la beauté au quotidien. Ces personnes ont besoin d'ouvrir les yeux et de redécouvrir le monde. Celui-ci est fais de millions de couleurs et d'émotions qui nous bouleverse. Notre vie comme celle de l'héroïne sont marqués par des événements et des temps forts, parfois marquant. Une vie... Celle qui nous caractérise, qui fais de nous des personnes uniques. C'est aussi celle que nous donnons. C'est un titre qui possède bien des messages, et diverses interprétations. C'est un titre qui va à ravi à l'histoire comme une robe faite sur mesure. 


C'est une belle leçon de vie que nous livre Enel Tismae. Celle de profiter de la vie, de vivre chaque jour comme un cadeau mais aussi de se battre pour ce que l'on veut. Elle met aussi en avant l'importance de la famille, d'avoir des gens qui nous entoure. C'est une très belle histoire d'amour mais aussi d'amitié et des liens fort qui unis les gens. 
Cette histoire m'a émue, touchée et remplis de joie comme elle m'a attristée. J'ai pris une leçon en même temps que Kayla. Je me suis pris tout ça dans la figure sans m'y attendre. Ça m'a fais réfléchir sur l'importance de la vie, des priorités mais aussi de tout ces petits trucs dans importance qui font des moments quelque chose de merveilleux. 

La fin... Et bien! L'auteur arrive encore à nous surprendre quand on pense que ce n'est plus possible. Elle m'a amené au bout de moi même et je me suis demandé quand tout allait se terminer. 
Le dénouement final est spectaculaire. C'est à la fois judicieux et émerveillant la façon dont l'auteur à su tourner la fin de son histoire. Elle arrive a mélanger tour a si elle nous a fais vivre dans un condensé très bien trouvé. 

J'ai maudit l'auteur quand j'ai fini la lecture. J'ai vu le mot fin prôner si une page toute blanche qui me narguait. On lit l'épilogue qui amorce un gros mystère qui nous tient en haleine quand le mot fatidique arrive: fin! Heureusement que je sais qu'il y a une suite sinon je serais encore plus dans tout mes états! 

Toutefois, je me pose une question: réalité ou non? Je suis sur ma faim! ;) Ceux qui ont lu le livre comprendrons sûrement où je veux en venir. Pour les autres.... Je croit que vous savez ce qu'ils vous reste à faire! :)

Say I Love You, tome 1


Titre VO: Sukitte Ii na yo
Auteur: kanae Hazuki
Pages: 176
Style: Shôjo
Édition: Pika
Publication: 3 septembre 2014
ISBN papier: 978-2811615598
Prix papier: 6,95€
Prix ebook: 4,49€

Tachibana Mei, 16 ans, n’a jamais eu de petit copain. Et elle ne souhaite plus être amie avec personne depuis son enfance où elle se faisait malmener par ses camarades de classe. Kurosawa Yamato est un adolescent bien dans sa peau et populaire. 

Pour taquiner Mei, l’ami de Yamato tire sur sa jupe, mais elle se transforme en furie et frappe Yamato. Ce dernier commence à s’intéresser à la jeune fille et lui propose d’être amis. Tachibana, qui pense ne pas en avoir besoin, va pourtant appeler Yamato à l’aide lorsqu’elle se rend compte qu’elle est suivie par un stalker. Mais pour se débarrasser de ce gêneur, Kurosawa embrasse soudainement Mei !




J'adore lire des mangas et ce depuis un moment même si aujourd'hui j'en lis un peu moins. Pour autant, j'aime toujours ça.

J'ai commencé ce manga intrigué par le titre. La romance est un style que j'aime bien. 

Tachibana est une fille solitaire et différente de ses camarades de classe. Yamato lui est un garçon populaire. Un jour, celle ci se retrouve a donner un coup à Yamato. A partir de ce moment là, le jeune homme va être intrigué par la jeune fille et vouloir devenir son ami. Celle ci va refuser et le repousser. Tachibana va représenter un défi pour Yamato. Une amitié naîtra t-elle entre les deux adolescents?  

Mei Tachibana est une jeune fille taciturne, toujours seule. Elle a 16 ans et n'a jamais eu de petit ami. Toutefois, elle a du charme même si elle le masque derrière des habits qui ne la met pas en valeur.  Elle travaille après l'école dans une boulangerie. Tachibana ne laisse pas les autres l'approcher et ne permet pas aux autres d'être proche d'elle. Elle rejète les autres. Elle et depuis toute petite plus ou moins seule et est le souffre douleur des autres. Elle a été blessée étant petite et depuis ne veut plus l être. Elle préfère la solitude. Personnage martyrisée, elle fais tout de même "peur". Elle sait ce défendre. Son arme: l'ignorance. Elle fais comme si les autres élèves autour d'elle n'existaient pas. Elle ne laisse paraître aucune émotions sur son visage.  On ne sait pas si ce que lui disent les autres l'atteint au plus profond d'elle même. C'est une fille très déroutante. On pourrait croire qu'elle a un cœur de Pierre mais les apparences sont parfois trompeuses! 

Yamato Kurosawa est son opposé. Déjà, c'est un jeune homme. Il est populaire, apprécié de toutes les filles et des gars aussi. Elles tombent à ses pieds et toutes rêvent d'être sa petite amie. Lui, ne cesse de les repousser. Il a beaucoup de charme et est séduisant. Il est gentil et s'énerver n'est pas dans ses habitudes. De nature douce, il repousse les filles en délicatesse. Cependant, il a une fâcheuse tendance a embraser toute les filles parce qu'il en a envie. J'aime pas les gars comme ça! 
Contrairement aux héros de manga beaux gosses, il n'aime pas trop les filles qui jouent un rôle et se font passer pour ce qu'elles ne sont pas. Il n'aime pas celle qui sont mielleuses, porte des jupes trop courtes pour après la tenir avant qu'on ne voit pas tout. Ça l'exaspère!
Toutefois, les apparences peuvent être aussi trompeuses. Qui est vraiment Yamato? 
Il a un ami, un gars qui méprise les filles différentes et ne pense qu'à mettre les jolies filles dans son lit. Un odieux personnage. Quand son ami "maltraite" Tachibana, il n'intervient pas et ne fais rien. Je l'ai trouvé un petit peu lâche dans ses moments là. Pas de quoi bien commencer! La jeune fille va totalement l'ignorer et va être le nouveau défi du jeune homme. 

Nakanishi, l'ami de Yamato est comme je l'ai dit au dessus, un odieux personnage. Tout de suite, je ne l'ai pas aimé. Il méprise Tachibana et aime les filles qui ont de gros seins. Il ne pense qu'à mettre les filles dans son lit. De plus, il n'a pas tant de charme que ça, que ce soir physiquement ou mentalement. C'est encore un gosse dans ses attitudes. Il est pleins de préjugés. Mais qui sait, tout le monde peut changer, non? Peut être est ce un cas désespéré? 

Comme dans toute école, il y a de tout comme élèves, les pestes, les petite poupées, les superficielles, les gentilles, les intellos et j'en passe. On plonge dans le quotidiens d'adolescents qui bon évolué, se découvrir et s'ouvrir aux autres. 

Ce que j'ai aimé c'est que l'histoire change un peu des mangas romantique que je lis d'habitude. 
C'est une histoire d'amour assez drôle mais il est aussi question d'amitié. Mei m'a bien fais rire. Elle se protège de tout même de l'amour ;). 

Divers sujets sont mis en avant. Autre que l'histoire d'amour, l'auteur met en avant l amitié, la trahison mais aussi l'humiliation. Il y a toujours des élève persécutés, des souffres douleurs et j'ai trouvé que ce sujet était bien amené et pas tourné à la dérision. 

J'aime bien les dessins. On est loin des manga enfantins. Il y a un travail que ce soit dans les expressions des personnages ou dans les détails. On sent que le magaka à travaillé les persos et le décor. 
Le titre est en accord avec l'histoire, il y a un lien et n'a pas été choisi au hasard.
Il y a de la cohérence dans le récit, une trame qui tient la route même si l'histoire peut paraître un peu bateau. C'est de la romance et même si ça change un peu, le principe du shôjo reste relativement le même. 
Il y a pas une très grande intrigue mais on sent que peu à peu, l'histoire va évoluer. 
L'histoire est émouvante, drôle et légèrement triste, un eu pathétique (les personnages). Il y a un mélange qui rend le tour sympathique. 

Ce premier tome ne prend pas la tête, on arrive à s'attacher aux personnages. Quand on arrive à la fin, on se demande comment cette histoire va évoluer et se finir. 
J'ai bien aimé ce premier volume :)


Vous pouvez feuilleter les premières pages du manga "Say I love You" ci-dessous.