vendredi 27 décembre 2019

My Fair Honey, tome 1



Titre VO: Mizutama Honey Boy / 水玉ハニーボーイ
Auteur: Ike JUNKO
Type: Shojo
Genre: Comédie - Romance 
Nombre de tomes VF: 2 /10 (en cours)
Parution: 2019
Editeur VO: Hakusensha
Editeur VF: Akata éditions (shôjo feel good)
Age conseillé: 14 ans et +
Animé: Non
Prix: 6,99€

Mei Sengoku, présidente et capitaine du club de kendo, est particulièrement populaire ! Connue pour son calme légendaire, elle plaît autant aux filles qu'aux garçons. Mais son stoïcisme à toute épreuve pourrait bien être ébranlé par un certain Shirô Fuji : parce qu'il est très efféminé, tout le monde a tendance à penser qu'il est gay. Mais il n'en est rien ! Éperdument amoureux de la lycéenne, ce dernier va un jour lui déclarer son amour... Sengoku, prise au dépourvu, ne va pas savoir comment le repousser ! La persévérance attendrissante (et pas vraiment virile) du garçon finira-t-elle par séduire l'adolescente ?!




Mei Sengoku est présidente et capitaine du club de Kendo. Elle est loin des stéréotypes féminins et se trouve être un garçon manqué. Shirô Fuji est son total opposé, c’est un garçon un peu androgyne qui se comporte la plupart du temps comme une fille dû à son éducation. Il tombe amoureux de Sengoku et lui déclare sa flamme. Elle repousse ses avances mais face à la persévérance du jeune homme, elle va devenir son amie. 

L’idée du manga m’a fait pensé à celui du manga « Otomen ». Ce n’est pas une copie à proprement parlé mais le principe est plus ou moins le même. Ce premier tome pose le décor et nous présente les personnages. Le personnage principal reste énigmatique, on en apprend assez peu sur elle sauf qu’elle déteste tout ce qui est mignon. Fuji est très efféminé, même si sa « virilité » ressort par moment. Mei se veut invulnérable et pourtant elle va montrer plusieurs failles contrastant avec son caractère et ce qu’elle est : forte et inébranlable. 

Ce premier tome me laisse mi-figue mi-raisin. J’apprécie le concept mais pour l’instant il ne m’a pas transcendé. Très vite, on devine le scénario et comment va se dérouler l’histoire. Il n’y a pas de réelle surprise et tout est prévisible. Les dessins sont agréables et bien réalisés. C’est un shôjo très léger avec des scènes qui font sourire et qui ne prend pas la tête. A voir ce que prévoit la suite ! 

lundi 16 décembre 2019

Les contes de Verania, tome 1 : Coup de Foudre


Auteur: T.J. KLUNE
Illustration: Mirella SANTANA
Pages: 256
Style: Romance, M/M, Fiction, Paranormal
Edition: MxM Bookmark
Parution: 06/09/2019
ISBN: 9782375748572
Prix ebook: 5,99€
Prix papier: 20€

Il était une fois, dans une ruelle des quartiers pauvres de la Ville de Lockes, un jeune homme plutôt solitaire, du nom de Sam Haversford.
Quand celui-ci transforme – tout à fait accidentellement - un groupe d’adolescents débiles en pierre, il attire bien malgré lui l’attention d’une puissance supérieure qui l’arrache au seul monde qu’il connaît pour devenir l’apprenti du plus important sorcier du royaume, Morgan of Shadows.

À l’âge de quatorze ans, il pénètre dans la forêt de Dark Woods d’où il revient avec Gary, la licorne gay sans corne et un semi-géant du nom de Tiggy, ce qui lui vaut le surnom de Sam of Wilds.
À l’âge de quinze ans, il comprend ce qu’est vraiment l’amour quand un nouveau chevalier arrive au château. Sir Ryan Foxheart l’incarnation du plus beau rêve qu’on puisse imaginer.

Mais tout tombe à l’eau quand, au fil des ans, Ryan s’éprends du répréhensible prince Justin, que Sam ne peut pas contrôler sa magie, qu’un dragon sexuellement agressif kidnappe le prince, que le roi les envoie à son secours, et que Sam tombe de plus en plus amoureux de la seule personne qu’il ne pourra jamais avoir.

Enfin, ça c’est ce qu’il croit.



Que dire de cette lecture. Je n’ai pas seulement aimé cette lecture. Je l’ai adoré et même ce mot n’est pas assez fort pour exprimé ce que j’ai ressenti.

Cela faisait tellement longtemps que je n’avais pas aimé une lecture à ce point. Ce roman m’a fait un bien fou au moral. J’ai rit jusqu’aux larmes. J’ai même veillée jusqu’à 4h du matin pour grappiller toujours plus de pages. J’ai eu du mal à décrocher de cette lecture mais il fallait bien dormir à un moment donné (le travail ne change pas d’heure). 
Meilleur qu’un remède ou qu’un médicament, cette histoire a été mon baume au cœur, comme un sparadrap qui a pansé mes plaies au moral.

Cette auteur est folle.Tout simplement. Il n’y a pas d’autres mots pour la qualifier. Une folie positive (un tant soit peu que ce soit possible). L’histoire regorge d’idées les plus loufoque les unes que les autres. Ici, le second degré est omniprésent et prend une nouvelle dimension à mes yeux.

Les personnages sont si haut en couleurs et diiiingues qu’ils nous épuisent en moins de deux secondes. Pour autant, on les adore pour ce qu’ils sont. Chacun d’entre eux ont une personnalité bien à eux qui les caractérise parfaitement. Sam est un aimant à problèmes, le dragon est pire qu’un obsédé sexuel, le prince a un coeur de glace, le chevalier est maladroit mais aussi charmant (ce qui est à la fois cliché et hum miam, à croquer), la licorne est un pervers sans parler des autres personnages. Le mage est dépité et aimerait se cacher dans un trou. Le roi est spécial, jamais sérieux. 
On voyage au court du récit avec une bande de bras cassé mais étonnement attachante. Même si on ne le veux pas s’attacher à des malades comme eux. Pourtant, leurs folies finie vite par nous atteindre. 

Ce livre c’est une quête mais aussi une histoire d’amour, de magie, de dragon et d’honneur.
Il y a un mot d’ordre dans ce roman: l’humour, le rire et prendre du plaisir. Puis, il y a Sam. Sam. Saaaaaam. Il est le livre à lui tout seul. En réalité, tous les personnages sont indispensables au bon fonctionnement de l’histoire. C’est eux tous qui donnent du rythme à la lecture et qui la rend mémorable. Mais Sam il est encore au dessus. 
La plume de l’auteure est ... wahou !!!!! :3 Je n’avais jamais lu de livre de TJ Klune avant. Maintenant, je suis sous le charme !!

Il n’y a pas de mots pour décrire ce que j’ai ressenti. Mon seul conseil : lisez le! Foncez! N’hésitez pas !

Ce roman n’a rien de sérieux même si les personnages voudront vous faire croire le contraire.  Ne cherchez pas à résister, c’est un combat perdu d’avance. Laissez vous faire et laissez vous bercer par cette folie contagieuse mais tellement agréable. C’est une ode au rire, bien meilleur qu’un antidépresseur. 
Si vous voulez rire, rire et encore rire mais aussi oubliez tout vos problèmes le temps d’une lecture, n’allez pas chercher plus loin. Ce livre est fait pour vous!

mercredi 4 décembre 2019

Ninn, tome 1 : La ligne noire


Auteur: Johan PILET et Jean-Michel DARLOT
Pages: 64
Style: Jeunesse, BD, 
Edition: Kennes éditions
Parution: Septembre 2015
ISBN papier: 9782875801630
Prix papier: 15,95€

Ninn fut découverte tout bébé dans le métro parisien par deux ouvriers effectuant des réparations sur les voies.

Aujourd'hui, Ninn a onze ans et le métro est son univers. Elle en connaît le moindre recoin et s'y sent comme chez elle. Mais en dépit de sa joie de vivre, Ninn se pose mille questions. D'où vient-elle ? Quels sont ces souvenirs lointains et incompréhensibles qui hantent ses souvenirs, elle qui n'a jamais mis le pied hors de Paris ? Pourquoi voit-elle, depuis peu, des essaims de papillons parcourir les galeries, invisibles aux yeux de tous sauf aux siens ?

Toutes ces questions la taraudent, d'autant qu'une sourde menace la traque sans répit..




J’ai voulu découvrir cette BD parcequ’il y avait un tigre sur la couverture et que j’adore cet animal. En regardant de plus près le résumé, je me suis dit : pourquoi pas ? 

J’ai souvent eu l’occasion de prendre le métro parisien lorsque j’étais étudiante. Quand je prenais le premier de la journée sur la ligne 10, la rame passait devant une ancienne station, aujourd’hui à l’abandon. Nombre de fois je me suis demandé ce qu’il y avait au bout de ce quai. Nombre de fois, je me suis demandé où allait les rails donnant sur cet ancien quai. 


Ninn est une jeune fille qui se pose la même question. Qu’est ce que la ligne noire ? Cette ancienne ligne de métro abandonné et oublié de presque tous. 

Notre capitale est remplie de mystères, de légendes et de mythes. Ici, le brio des auteurs, c'est d’exploiter l’un d’eux : le métro parisien. 
La ligne noire représente les mystères de ce moyen de transport. Je me suis laissée porté par les pages soufflé par cette curiosité et cette petite voie qui voulais elle aussi découvrir les entrailles du métro. On suit Ninn dans ces aventures et dans ces questionnements. Qui est-elle et pourquoi a t-elle été retrouvé bébé dans un tunnel du métro par deux ouvriers. Quel mystère se cache derrière son existence ? 

Cette BD jeunesse s’adresse aussi bien aux enfants qu’aux adultes.On redécouvre le métro parisien comme on ne l’a jamais connu. Cette BD nous parle puisque ce sont des lignes que nous avons tous pris un jour. Pas d’invention de nom de station ou un Paris changé, les auteurs sont resté fidèle à ce qui existe vraiment. On se laisse porté par le récit et cette idée très originale. L’intrigue de la ligne noire capture l’attention du lecteur jusqu’à la dernière page. On passe doucement de la réalité au fantastique avec facilité et sans heurt. 

Les dessins y sont très aboutis, dynamique et très réaliste. Ils sont parfois sombres avec une atmosphère parfois pesante qui va très bien avec l’histoire. Il ne peut y avoir de lumière sans obscurité et les couleur set les dessins m’ont fait pensé à cela. Qu’il faut parfois être dans le flou le plus total et avoir peur pour avancer et découvrir la vérité.

J’en suis venue à me dire que cette BD était bien trop courte et que j’avais envie d’en voir plus. Je me suis mise à la place de Ninn, en exploratrice des fonds du tunnel avec l’envie de découvrir qui elle était. 


jeudi 21 novembre 2019

XXX Holic

Titre VO: XXX ホリック
Auteur: CLAMP
Genre: Comédie / Fantasy
Type: Seinen
Nombre de tomes VF:  19 (terminé)
Parution:  2004
Editeur VO: Kodansha
Editeur VF: Pika édition
Age conseillé: 12 - 14 ans et +
Animé: Oui (24 épisodes)
Prix: 8,05€

Kimihiro Watanuki, lycéen a ses heures a depuis toujours la capacité de voir les esprits ce qui le dérange beaucoup du fait que ceux ci ne le lâchent pas d'une semelle. Il est constamment harcelé, bousculé presque englouti par ces ectoplasmes plus qu'horrifiant et souhaite par n'importe quel moyen, se débarrasser de ce don encombrant. 

Un jour où il était de nouveau harcelé, il découvre une petite maison étrange et sans qu'il ne puisse rien faire se dirige a l'intérieur. La il découvre un jeune femme qui dit s'appeler Yuko Ichihara et affirme pouvoir réaliser les voeux. Cependant il lui faut payer un prix équivalent, c'est comme cela qu'il se retrouve a travailler pour elle dans sa "boutique" comme bonne a tout faire
Pendant qu'il travaillera pour elle, il verra bon nombre de choses plus étranges les unes que les autres ainsi que le façon de travailler un peu particulière de sa patronne. Il tirera ainsi plusieurs leçons qui l'aideront à surmonter ses propres problèmes et approfondira aussi ses relations avec ses amis : Kunogi Himawari une jeune fille dont il est amoureux et Domeki Shizuka, un garçon taciturne qu'il dit ne pas supporter mais qu'il apprécie un minimum.




J’avais commencé ce manga il y a longtemps et n’ayant pas la suite, je l’ai arrêté. En allant chez une amie qui avait la série complète, je me suis relancée dans la lecture de cette série. 

La première chose qui m’a attiré, ce sont les couvertures. Je les trouvent toutes magnifiques. CLAMP a la particularité d'avoir des couvertures particulière, qui sortent de l'ordinaire.   

L’histoire est un peu compliqué mais très intéressante. Watanuki est un garçon un peu naïf qui manque parfois de jugeote. Il vit seul depuis que ses parents sont morts dans un accident de voiture duquel il en a réchappé. Il est tombé amoureux d’une fille pour son sourire. Hormis cela, il ne l’a connait pas. Toutefois, une rencontre va tout changer. 
Chaque événements qui vont survenir vont le faire grandir et mûrir. Il ne fait pas attention à ce qui est essentiel ou ce qui parait évident. Pourtant, on s’attache à lui. Watanuki a souvent des réactions disproportionnées et exagérées. Ça m’a fait rire. On croirait voir un petit chat enragé. 

Doméki, malgré son côté un peu taciturne est lui aussi attachant. Il est décalé, étrange mais je l’aime beaucoup. Il me fait rire avec ses remarques et ses répliques déplacés. 

Yuko, personnage très présent, est impressionnante. Elle a une prestance qui n’égale pas les autres personnages. Elle adore boire du saké et faire la fête. Elle fait parfois l’enfant surtout quand elle est bourrée. On a l'impression d'avoir à faire à une petit fille mais derrière cette apparence, elle peux être très sérieuse et de très bon conseils. Yûko est rude et parfois sèche. C'est le personnage qui m'a le plus marqué. Derrière chacune de ses paroles, il y a un sens caché. 

Ce que j’aime le plus dans ce manga, ce sont les personnages imaginaires qu’a créé l’auteur. Ce personnage s’appel Mokona. C’est une boule de poils. Il est indescriptible mais très drôle. Il est très rarement sérieux et il est vraiment trop mignon! C’est une vraie peluche. C’est le personnage que je préféré. J'ai tendance à avoir une préférence pour les personnages secondaires.

Les dessins et les graphiques sont superbes. CLAMP a réalisé deux autres séries très jolies et aussi exquise que celle-ci. Il y a beaucoup de recherches dans les dessins notamment pour ceux des personnages. Ceux-ci sont bien élaborés et chacun ont un trait de caractère très singulier. On sent toute de suite le travail qu’il y a derrière. J’apprécie beaucoup ce genre de dessin. 

Le plus de ce manga, c’est le lien qu’il y a avec l'histoire « Tsubasa recevoir Chronicle ». Les mondes de « CLAMP » sont étroitement liés les uns aux autres, notamment avec celui de  « Sakura Chasseuse de cartes », « Clow », etc… Mokona, cette petite créature hors norme permet de faire le lien entre les deux mondes. Je pensais que Mokona et la sorcière des dimensions étaient les seuls qui permettaient de faire la jonction entre les différentes histoires mais il y avait quelque chose de plus profond que cela. On pourrait croire que l’on va se perdre dans la lecture puisque des personnages extérieurs font leur apparitions. Pour autant, ce n'est pas le cas. C’est fait d’une tel manière que l'on ne peut pas se perdre! 

L’idée et l’histoire sont très originales. Les personnages sont attachants et ne cessent d’évoluer. Les tenues vestimentaires de Yuko sont magnifiques. J’aimerai bien avoir les même! Il y a sans cesse du renouveau dans l'histoire. L’intrigue est intéressante, complexe et bien ficelé. Celle-ci est plus compliqué que ce que je pouvais penser. J’ai enchainé les tomes sans m’en rendre compte. 

La fin est trouble. Je n’ai pas tout compris de premier abord et celle-ci m’a demandé un peu de réflexion. Cependant, il y a un beau message. J’ai aimé faire un bout de chemin avec les personnages. 





mardi 12 novembre 2019

De bien petits sacrifices


Auteur: Frédérique Arnould
Pages: 128
Style: Fantasy
Édition: Éditions Elixyria
Collection: Elixir of Dragon
Publication : Prochainement 
Prix papier: 7,90€
Prix Ebook: 2,99€

Dans sa fuite pour échapper à l'un des plus maléfiques sorciers, Léona, princesse de la cité Randlor, va découvrir l'amour, mais aussi l'esprit de sacrifice.

Du chagrin d'un souverain à la détermination d'un commandant d'armée, le monde de Tansia va basculer dans les moments les plus sombres de son histoire.



Ce livre se compose en 4 parties, avec 4 points de vues et des moments qui diffèrent plus ou moins dans le temps. Chaque parties est complémentaire de la précédente et suit un cours logique.  

Dès les premières lignes, on entre dans le vif su sujet et dans l’action. On fait la rencontre de plusieurs personnages avec des caractères bien différent. Chacun d’eux vont se retrouver face à des choix difficiles. Ceux-ci vont avoir des bienfaits mais aussi des conséquences qui imputeront la vie d’autrui. C’est une histoire qui parle de choix difficiles et de sacrifices qui sont parfois nécessaires, le tout sur un fond de fantastique. 

J’ai bien aimé l’histoire même si j’ai un regret : que ce ne soit pas un roman en un seul tenant sans que celui-ci ne soit composé de 4 parties. Avoir une livre en 4 parties distinctes n’est pas gênant. Ici, ce je j’ai moins aimé, ce sont les transitions entre ces parties. Le lien est entre celles-ci sont légères. Il y a un fil conducteur entre elles mais ça aurait mérité que ce soit travaillé différemment. Globalement, il y a une bonne rythmique dans la lecture et ça ne manque pas d’actions, de romances et d’idées. 

J’ai beaucoup aimé cette histoire. Il y a de bonnes idées et des personnages qui sont appréciable avec pas mal d’imagination de la part de l’auteure. J’ai été contente de retrouver son style d’écriture que j’apprécie beaucoup. J’aurai souhaité un peu plus de détails par moments parce que certains évènements s’enchaînent assez vite, parfois un petit peu trop. Toutefois, l’histoire reste compréhensible sans et appréciable. 
On comprend, avec la lecture, le titre du livre. Que serait la vie s’il n’y avait pas quelques sacrifices? C’est grâce à eux que certains évènements sont ce qu’ils sont. Il y a un message derrière cette histoire et j’ai aimé ce point là. 

jeudi 7 novembre 2019

Et Dieu se leva du pied gauche

Auteur : Oren MILLER
Pages : 352
Style : Policier
Édition : Homme sans nom
Publication : 09 Novembre 2018
ISBN papier : 978-2-918441-62-2
Prix papier : 19,90 €

Après avoir avoué à sa femme qu'il avait toujours détesté le thé, Ambroise Perrin se défenestre sous les yeux médusés des personnes présentes.

Dans un palace vénitien, Louise Duval se réveille d'une soirée de gala et découvre que sept de ses collègues sont morts au même moment dans leur lit de cause inexpliquées. Rien ne lie ces deux affaires, si ce n'est leur mystère. C'est assez pour intéresser Evariste Fauconnier, enquêteur émérite spécialisé dans les affaires que personne ne peut résoudre.

Entre crimes en série et esprits diaboliques, le fin limier va devoir dénouer les fils d'une gigantesque toile qui risque bien d'avaler son âme autant que sa raison.

CAR L'ARAIGNEE A SOUVENT LE DESSUS SUR LE PAPILLON.




J’avais acheté « J’agonise fort bien, merci » (que je n’ai toujours pas lu) de cette auteure avant d’acquérir celui-ci. J’ai découvert l’auteure en lisant "Et Dieu se leva du pied gauche". Les romans ne se suivant pas, ce n’est pas difficile de comprendre l’histoire. 

Si il y a bien une chose que j'apprécie chez l'auteure, c'est son originalité. Les titres de ses livres sont à la fois accrocheur et déjantée. C'est à la fois la magnifique couverture et son titre qui m'a attiré. A l'inverse de son titre humoristique, l'histoire que recèle les pages sont loin de l'être. 

J’ai adoré ce roman. L’auteur a un talent fou pour faire tourner en bourrique son lecteur et l’amener où elle le souhaite. Je me suis fait avoir en beauté ! C’est ce que j’aime le plus dans les romans policiers… ne pas découvrir le fin mot de l’histoire avant les dernières pages. L'intérêt premier d'un roman policier, à mes yeux, c'est de ne pas deviner sa fin. 
Ici, quand vous pensez avoir tout compris, l’auteur arrive encore à vous surprendre ! 

Nous faisons la connaissance d’Évariste et d’Isabeau, deux enquêteurs hors normes. Pour certains, ce seront des retrouvailles. N’ayant pas lu les romans dans l’ordre, c’est une découverte pour moi. Ils ont des manières bien à eux de démêler les affaires, enfin.. surtout Évariste, la tête pensante du duo. Ils se complètent malgré leurs caractères très opposés. 

L'histoire nous amène à des bons dans le passé en parallèle avec l’enquête. Tantôt, nous sommes dans l’enquête en suivant les pensées de nos enquêteurs, tantôt dans la tête du tueur. On alterne entre trois points de vue. Pour autant, on se s'y perd à aucun moment. C’est une lecture très enrichissante pour le lecteur sans jamais nous mettre sur la piste du tueur. Pourtant, tous les indices sont sous nos yeux. 

Le rythme est soutenu et monte crescendo. Plus on s’approche de la vérité, plus les événements s’emballent. C'est un roman où je me suis torturée les méninges. J’aime beaucoup l’écriture de l’auteur. Son scénario est bien ficelé et très bien travaillé. Rien n’est laissé au hasard. La lecture est fluide. J’ai lu le livre très rapidement.


J’ai trouvé ce roman épatant ! Évariste nous présente la vérité comme si il lâchait une bombe qui ravage tout sur son passage. C’est assez jouissif. J’ai été surprise du début à la fin et je me suis fait avoir en beauté. Le pire, c’est que j’en redemande ! J’ai hâte de lire ces autre oeuvres. 

dimanche 20 octobre 2019

Un espion aux enfers


Auteur: Edouard TEULIERES
Pages: 125
Style: Fantastique / humour
Édition: Auto-édition
ISBN : 979-1-026-5
Prix numérique: 2,49€


En proie aux guerres, à la misère et au désespoir, de nombreux croyants se détournent de Dieu. Ce dernier, sentant la situation lui échapper, joue son va-tout et propose un marché à un pensionnaire du Paradis trop turbulent : se rendre aux Enfers, espionner et enrayer la belle mécanique du royaume du Mal.

Cependant, le dénommé Clint découvre des Enfers aux Antipodes des descriptions habituelles : des paysages attachants et variés, des dinosaures, des édifices audacieux, des gens affables, une monnaie originale. Mais surtout un Diable bien plus jovial et aimable que ce que les mauvaises langues racontent sur lui.

Chargé également par le Diable de mener une mission sur Terre pour assurer définitivement la victoire des Enfers sur le Paradis et forcer ainsi Dieu à quitter son royaume, ce double jeu va obliger Clint à faire preuve de ruse et de sang-froid, parfois d’oublier la pitié.


Et puis, Satan détient certains secrets que, pour rien au monde, il ne souhaite rendre publics. Pourraient-ils être la clé de la victoire ?




L’histoire toute entière n’est que dérision, second degré et rire.

L’idée de l'histoire est assez basique : on parle de paradis, d’enfer, de Dieu et du diable. L’un et l’autre essaient de prendre l’ascendant sur l’autre. Le diable est en passe pour y arriver. Traiter sur la paradis et l’enfer est un sujet que l’on retrouve souvent dans l’univers du fantastique. MAIS ici, l’auteur nous embarque là où on s’y attend le moins. 
On plonge la tête la première dans des enfers pas comme les autres. Ce n’est pas du tout l’idée que l’on s’en fait. Ça peut sembler tiré par les cheveux tellement c'est hors normes.
Pour ne pas perdre face aux enfers, Dieu y envoie l’un de ses anges pour espionner le Diable et faire capoter son plan de conquête. A partir de là, une aventure pas comme les autre commence. 

L’auteur joue avec les stéréotypes et en fait quelque chose de très nouveau. Il détourne certaines personnes réelles en personnages de fiction en leur attribuant des noms presque similaires. De cette manière, il se moque de ces dites personnes tout en restant respectueux. Il ne tombe pas dans une vendetta contre ces personnes mais les intègres avec perfection dans cette histoire. A aucun moment, il n’y a de la méchanceté. A contrario, toute la lecture n’est que rires. 

J’ai beaucoup aimé comment l’auteur a réorganisé les enfers. Le paradis est montré très grossièrement comme un endroit ennuyeux, lisse et sans saveur avec un décor des plus banal. Le paradis est un amas de nuages dont le Dieux qui y règne se fait vieux et mou.
Les enfers ressemble plus à un paradis sur terre. Quel comble ! On y retrouve un chef joyeux et fêtard avec un décor idyllique où il fait bon de vivre après avoir purger ses crimes. J’ai particulièrement aimé le moyen de paiement, qui, il faut le dire, n’est pas si facile. L’idée est excellente ! 

La lecture peut paraître parfois absurde mais c’est tellement loufoque qu’on adore. Je n’ai pas lu d’autres romans de ce genre. Cette lecture m’a fait un bien fou! 
J’avoue avoir été un peu sceptique au début de ma lecture en me demandant où l’écrivain voulais amener son lecteur. Le démarrage peut sembler un peu long mais finalement, il n’en est rien du tout. 
Finalement, au fur et à mesure de ma lecture, je me suis prise au jeu et à cette histoire totalement déjantée. J’ai pris un énorme plaisir à lire ce livre et j’ai beaucoup rit. Les situations sont cocasses et les personnages hauts en couleurs. Ça faisait bien longtemps que je n’avais pas lu un livre avec autant de second degré et d’humour. Ça a été une bouffée d’oxygène et ça m’a remonté le moral, moi qui ne l’avais pas ces derniers temps.

Ce roman ce lis très facilement et rapidement. Vous l’aurez compris, je conseille ce roman. Fou rire et second degré à gogo garanti !

Toutefois, à la fin de la lecture, une question persiste: que contient donc la chemise violette ? ;)



mardi 5 février 2019

Donne moi le temps

Auteur: Laël EVEN SORIS
Illustration
Pages: 437
Style: Romance fantastique 
Édition: Auto-édition
Publication: Décembre 2018
Prix papier: 15,80€
Prix numérique: 5€

« Il a toutes les raisons de le détester
Il ne devrait pas le désirer »

Un siècle et demi auparavant, Riordan O'Leary a quitté sa meute après une brutale séparation l'ayant pratiquement détruit. Il a abandonné sa place d'Alpha au demi-frère de son père et vit désormais au loin dans une ancienne ferme qu'il a restauré aux abords de la ville de Garnier dans le Montana.

Lorsque son chemin croise la route de Faelinn Gorman, un oméga, dessinateur dans un salon de tatouage avec un talent dépassant les frontières, une animosité inimaginable s'installe entre les deux hommes.

Que cache réellement l'antagonisme qui oppose Riordan et Faelinn et menace en plus l'équilibre assez fragile qui règne au sein de la meute de la Roche Noire.

Comment Faelinn parviendra-t-il à briser cette haine qui semble dévorer Riordan lorsque celui-ci croise son regard ?

Pire encore.

L'alpha actuel semble connaître la raison de la venue de Faelinn et si cette dernière était encore bien plus sombre ?



Donne moi le temps est un roman tout doux, avec ses rebondissements et son intrigue. L’auteur a le chic pour créer des personnages haut en couleur mais surtout très attachant. Un alpha et un oméga, ça ne peut donner qu’un duo explosif. Ça c’est sur, on se s’ennuie pas avec les personnages. Que ce soit Riordan et Faelinn, les personnages principaux, ou les personnages secondaires tel qu’Eric, Drew ou Elijah. On prend plaisir de les découvrir et de faire un bout de lecture avec eux. 

Le plus du roman : c’est l’originalité de l’auteur. Ce n’est pas le premier roman de celle-ci que je lis, notamment avec des métamorphes. A chacune de ses histoires, elle arrive à me surprendre avec ses idées. J’ai été agréablement surprise de l’évolution qu’elle a donné aux loups. On retrouve des idées de bases avec quelques nouveautés. C’est rafraîchissant. 


On retrouve le lexique avant de commencer l’histoire. C’est une aide qui est toujours le bienvenue dans les histoires de l’auteur. C’est un plus que j’apprécie. 

Dès le début, on sait qu’on va rigoler avec les personnages et se délecter de leurs disputes. L’intrigue est est très vite prenante et ne lâche pas son lecteur jusqu’à la fin. On rit, sourit, mais on s’inquiète beauoucp pour nos personnages. J’ai ressentie beaucoup de colère par moment. l’auteur ne ménage pas notre petit coeur et nos émotions ! 
Les pages se tournent toute seule (magie, magie), et les 300 pages passent à une vitesse affolante. J’en aurai aimé presque plus. Toutefois, le bonnes choses ont toujours une fin. J’ai beaucoup aimé l’épilogue, notamment un moment bien précis qui m’a fait rire. 


C’est un livre qui j’ai lu d’une traite, au point d’en avoir mal aux yeux sur ma tablette et de me coucher tard… très tard ! ^^ Un chose est sure (malgré le manque de place flagrant de ma bibliothèque, qui n’en est pas une au passage), je vais m’acheter le roman en papier.