Auteur : Stéphanie DELECROIX
Pages: 326
Style: Thriller
Edition: Livresque éditions
Parution: 03 Mars 2021
ISBN: 978-2-379602-33-7
Prix ebook : 4,99€
Prix papier : 19,90€
Abigaelle souffre d'agoraphobie. Elle vit recluse, de peur d'affronter l'extérieur. Elle survit grâce à sa passion, la peinture, et son emploi d'hôtesse de téléphone rose. Depuis quelques jours, elle est sujette à des cauchemars qui la troublent de plus en plus.
Andres est entré dans les forces de l'ordre pour deux raisons : pouvoir profiter de son poste de policier pour réaliser de petits trafics et retrouver sa sœur. Alors qu'il soupçonne son supérieur de vouloir le faire muter, ce dernier lui attribue une enquête. Un tueur semble vouloir prendre sa ville pour un terrain de jeu.
Lucy n'a pas d'états d'âme, elle tue de sang-froid. Pas de mode opératoire précis, juste l'envie d'atteindre cet état de grâce qu'elle ressent après avoir prononcé ces mots : « Cible effacée ».
Ramirez est un personnage qui m’est tout de suite antipathique, détestable. Il est flic mais c’est aussi un « petit » ripou qui fait des trafics et arrondi ses fins de mois (vente de coque faisant parti de certains scellés, vente d’informations aux journalistes…). Il a tout du macho, accro au sexe et à l’alcool qui se moque de tout et tout le monde. Il est perfide et j’en passe. Un personnage qui ne donne pas un bonne image dès les premières pages de lecture. Toutefois, au fil de la lecture, il a réussi à me faire changer d’avis. Il a remis en question tout ce qu’il savait. Il va même apprendre à aimer.
Abigaelle est une personne renfermé sur elle même suite à un traumatisme qu’elle a vécue plus jeune. Sortir de chez elle devient insurmontable depuis qu’elle a été diagnostiquée comme agoraphobe. Sa passion, c’est la peinture mais difficile d’en vivre au quotidien. Alors, pour pouvoir se payer son appartement et sa nourriture, elle travaille pour le téléphone rose le soir. Elle vit un peu par procuration et le monde extérieur, elle le voit par sa fenêtre.
Et on a aussi Lucy, une tueuse en série, femme fatale et sûre d’elle. Elle tue sans raison, pour assouvir un besoin et atteindre une forme de Jouissance. Folle ? Elle l’est mais aussi. Elle a une rage et une part très sombre qui lui font commettre des crimes abominables, qui ne cesse de l’être encore plus à chaque meurtre. Elle est intéressante et aussi détestable pour ses actions.
Je ne sais pas de qui, entre Lucy et l’auteur, est le plus tordu. Je dirai tout de même l’écrivain ! Pour avoir une telle idée de scénario, elle a du en voir des épisodes de séries policières. J’ai aimé son imagination débordante et ses nombreuses idées. Je me suis retrouvée comme devant la télé à regarder un épisode macabre dont l’issue n’est pas du tout joué et reste longtemps un mystère. Il y a de nombreux rebondissements et une intrigue palpitante. J’étais loin de m’imaginer quel coup tordu elle allait nous pondre. Il y a un fil conducteur très précis et rien n’est laissé au hasard. Il y a des indices qui sont laissés en évidence mais, là encore, je n’ai pas été capable de les interpréter dans l’immédiat. Ça ne manque pas d’actions et d’évènements pimentés.
Par moment, au vu du sadisme des auteurs, je me demande si ce livre n’a pas été une sorte de défouloir envers des personnes détestés… haha !
La plume est macabre mais avec quelques notes de légèreté et d’humour (si,si, je vous l’assure). Le rythme de lecture est parfait et les pages défilent rapidement !
Si je devais résumé succinctement ce roman, je dirai cela : Âmes sensibles s’abstenir ! Si vous avez le coeur fragile et que l’hémoglobine vous fait peur, ce livre n’est peut être pas conseillé pour vous.
A contrario, si vous êtes un adepte de la série « esprits criminel », que vous mangez en regardant un épisode de Bones en vous délectant, alors vous êtes au bon endroit. Ce livre pourrait vous convenir et devenir votre future lecture de table de chevet. Petit plus : à lire à une heure très tardive, dans une semi obscurité. Ambiance propice pour profiter à fond de votre lecture !
Merci pour cette superbe chronique.
RépondreSupprimerStéphanie.