mercredi 21 février 2018

Le projet Eden, tome 1 : Traquée

Auteur: C.C. DARCQ
Illustration: Karen M.
Pages: 234
Style: Anticipation - Dystopie
Édition: Rebelle
Collection:
Publication: 10 Décembre 2017
ISBN: 978-2-36538-541-1
Prix papier: 16€
Prix numérique: 4,99€

Hope, jeune médecin, se retrouve contre toute attente catapultée au coeur d’une Traque cruelle, créée par les Voraces, ces morts-vivants ayant retrouvé une conscience. Elle va devoir tout faire pour s’en sortir, ne comptant que sur elle-même, mettant son Humanité en danger. Une semaine où elle tient son destin entre ses mains. Une semaine pour ressortir libre… ou esclave.

Hope saura-t-elle survivre au coeur de la Traque ?
Et qui est le mystérieux Vorace qui ne cesse de la poursuivre ?


Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas lu un roman de cette qualité là ! C’est une très belle découverte que j’ai fais. 

L’auteur a beaucoup d’originalité et une imagination débordante. J’ai toujours aimé les livres de zombies. Il est parfois difficile d’inventer de nouveaux concepts et de renouveler ce genre. C.C. DARCQ réussi cela à la perfection. 
On fait la connaissance de Hope, une jeune femme médecin. Elle fait des recherches afin de trouver ses remèdes contre des maladies qui se guérissait à l’époque. Le monde a été ravagé par le Gene&X, sensé ralentir les effets du vieillissement. La population humaine est en voie d’extinction et les traitements de nombreuses maladies ont disparus. Le Gene&X a créé une nouvelle race : les voraces. Des êtres morts, revenu à la vie et mangeurs de chair humaine. Ils ne vieillissent pas et règne sur le monde. Toutefois, ils sont réglés par des règles dont celle leurs interdisant de tuer et de manger des humains. Ainsi, tout les jours, chaque humain se fait prélever un morceau de peau afin de nourrir ces morts-vivants.
Chaque année, une traque est organisée par les voraces. Des humains et des voraces sont envoyés dans une grande zone pendant une semaine. Les humains doivent se cacher et survivre pendant ce laps de temps. Une seule règle : il ne doit y avoir aucun mort. Toutefois, la mutilation est possible. Si à la fin de la semaine, aucun vorace ne les a trouvé, ils repartent libre. Dans le cas contraire, ils se retrouvent asservi aux voraces pour devenir mari ou femme ou donneur de chair humaine personnel. 
Hope se retrouve, malgré-elle, à participer à la Traque. Elle devra survivre et rester cachée pour rester libre…

J’aime beaucoup le concept de l’auteur. On retrouve un clin d’oeil à la série d’Hunger Games avec la zone où des personnes sont envoyés pendant une semaine et doivent survivre. Toutefois, la « similitude » s’arrête là. C.C. DARCQ réinvente le genre des zombies avec une idée nouvelle et fraiche. On avance à un rythme soutenu. Ce que j'ai apprécié, c'est que l'auteur nous explique le passé succinctement sans nous donner trop d'informations ce qui pourrait être rébarbatif. Elle pose le décor de façon fluide et très compréhensive pour le lecteur. On ne s’ennuie pas. On alterne entre description, action, mystères. Il y a un bon équilibre. Ça donne du rythme à la lecture. On a un fil conducteur tout du long, d’autant plus que la lecture est rythmée ! 

J’ai hâte de lire la suite et de connaitre la suite de l’aventure. Il me tarde d’en savoir plus ! 


mercredi 17 janvier 2018

Miléna, aventurière intérimaire

Auteur: Lucile DUMONT
Pages: 98
Style: SF / Fantasy
Édition: Nutty Sheep
Publication: 24 Octobre 2017
Prix ebook: 4,49 €

Imaginez un monde semblable au nôtre dans lequel les créatures surnaturelles existent encore...

Si vous rencontrez un problème magique, vous pouvez le signaler sur 3615Chevaliers.
En cas de menace sérieuse (comme un dragon), on vous enverra un chevalier expérimenté.
En cas de menace ridicule (mixer hanté), on dépêchera le premier intérimaire disponible.

Miléna est l’un de ces chevaliers de seconde zone. Mal payée et peu considérée, cette lyonnaise doit jongler avec les fées, les démons et les créatures oubliées pour gagner de quoi payer son loyer.

Miléna, Aventurière Intérimaire est un roman court illustré, prenant place au sein de l’univers transmédia des Aventuriers intérimaires qui compte déjà plusieurs nouvelles, fictions interactives et visual novels. En 2018, vous pourrez incarner Miléna, l’héroïne du roman, dans un jeu vidéo d’enquête surnaturelle.


J’ai commencé ma lecture en ne sachant pas trop à quoi m’attendre. En lisant le résumé, je me suis dit que ça me changerai de mes lectures habituelles. 

L’histoire commence doucement, l’auteur nous présente peu à peu son héroïne. J’ai eu l’impression de faire un bond dans le temps. On se retrouve à l’époque des minitels, sur notre bonne planète que nous connaissons, à une différence près : elle est peuplé de créatures surnaturelles. 

L’écriture du roman est agréable. On comprend facilement où veut en venir l’auteur. On a beau ne pas connaître les créatures, on se familiarise vite avec. 
Elle a eu beaucoup d’imagination et de très bonnes idées. Je me serais cru dans un jeu vidéo ou bien les jeu de rôle (bien que je n’en ai jamais fait). L’histoire est doublement imagé : les illustrations dans ce court roman sont superbes et illustrent à la perfection l’histoire; deuxièmement, parce que l’on s’imagine parfaitement évoluer dans ce monde. On arrive à concevoir sans grande difficulté les scènes décrites. 

Le livre est court et raconte les péripéties de cette jeune chevalière intérimaire qui récolte tout le sale boulot. Elle n’est pas reconnu pour ce qu’elle fait. Ce qui la différencie des autres, c’est qu’elle a un grand coeur et une conscience. Celle-ci l’empêche parfois de mener à bien ses missions. Elle est attachante.  
On passe un bon moment à lire ce livre. On rigole des situations rocambolesques que nous livre Lucile DUMONT. Elles sont parfois farfelues mais très agréable. L’auteur nous compte un moment de la vie de l’héroïne, comme pris au hasard. On a l’impression de plonger dans les souvenirs de Miléna, tel un retour sur des moments clés de sa vie. 


Le seul petit bémol pour moi, c’est la fin de l’histoire. Il me manque un petit quelque chose pour conclure comme il se doit les aventures de Miléna. Peut être est-ce du à cette fin que j’ai eu du mal à comprendre. Je ne dit pas que la fin est bâclée, ce n’est pas du tout mes propos. Seulement, je n’ai pas bien compris la fin et surtout ce qui s’est passé. Cela a induit un sentiment de frustration. Toutefois, j’ai apprécié cette lecture. 

lundi 15 janvier 2018

Blanc comme neige

Auteur: SHALI
Pages: 109
Style: Romance M/M
Édition: Auto-éditions
Publication: 21 Avril 2016
Prix papier: 8€

Prince héritier qui tente de fuir une fiancée envahissante et son héritage, Allistair chevauche dans la forêt de Verteronce. Le Destin étant ainsi fait, notre prince perd conscience suite à une chute dangereuse. Il est secouru par Neige, un étrange garçon qui vit dans une vieille chaumière




Quand on est lecteur, j’ai toujours le sentiment qu’à chaque lecture, nous donnons et laissons une part de nous même dans les romans.
"Blanc comme neige" m’a laissé cette impression. 

Je suis une très grande romantique et j’apprécie plus que tout les fins heureuse. C’est aussi la raison qui me fait tant aimer les films Disney. J’adore les contes et découvrir ce roman, revisité et écrite en version MM à été une magnifique découverte.

L’écriture de l’auteure est très agréable, magique et possède une très jolie plume. L’histoire est cohérente du début à la fin. Elle reprend les fondamentaux du conte et remanie le tout pour donner une magnifique histoire. Les 7 nains deviennent 7 pères. Ils sont tous frères et trouvent un jour un bébé dans le creux d’un arbre. Cet enfant est pâle et ses cheveux sont aussi blanc que la neige, d’où son nom: Neige. On a un clin d’oeil au conte originel, celui de la pomme. On retrouve plusieurs anecdotes lié au conte que l’on connaît tous. J’ai trouvé cette revisite très originale et bien ficelé. L’auteur garde l’univers et ce côté enchanté. Au lieu que ce soit la belle qui rencontre le prince, ici c’est neige, un homme. 

L’histoire d’amour naissante entre le jeune prince et Neige est touchante et magnifique. Ils apprennent à se connaître, au point de devenir inséparable. Leurs amours va être semé d’embuches. Toutefois, n’y a t-il rien de plus beau qu’un amour sincère? 

L’histoire nous porte doucement et tendrement à travers ce bel univers. L’histoire est pleine de tendresse mais aussi de magie. Là où il y a le bien, le mal n’est jamais très loin. On a des rebondissements et une intrigue intéressante. 

L’auteure m’a laissé le cœur en miette... complètement déchirée, en mille morceaux. Pour être dans l’émotion, on l’est constamment, que ce soit du début ou à la fin. On finit les genoux à terre, prostré.
Comment peut-on infliger cela à son lecteur? Les auteurs n’ont-il pas de coeur? J’avais les larmes aux yeux. J’ai lu la fin de ce roman avant de dormir. J’ai passé une très mauvaise nuit. J’ai relu la fin 3 fois en espérant que celle-ci change. J’en avais les larmes aux yeux. Je me suis même demandé si j’avais eu raison de lire ce roman pour que ça se finisse de cette manière. Je suis une romantique et là…. Je n’en ai pas cru mes yeux. Quelle tristesse. J’ai passé la journée suivante à oublier la fin et à réécrire l’histoire. Cela faisait bien longtemps qu’une fin de m’avais pas bouleversé à ce point là !!! 

Malgré la fin tragique, j’ai adoré ce roman. Je ne regrette pas la découverte de ce roman. La lecture du roman a été une agréable rencontre, chaleureuse, aimante, joyeuse et resplendissante tel l’éclat du soleil sur la blanche neige. Une rencontre étincelante.


Il serait toutefois dommage de passer à côté de ce roman même si vous n’aimez que les très belle fin (comme moi). Rien ne vous empêche après de vous plaindre auprès de l’auteur! ;) 

vendredi 17 novembre 2017

Pourquoi pas

Auteur: Brigitte BAUMONT
Illustration: Karen M.
Pages: 260
Style: Romance
Éditions: Rebelle
Parution: 25 Septembre 2017
ISBN: 978-2-36538-633-3
Prix: 15€

Mélanie se sent bien seule et désemparée depuis la mort de son mari. Elle souffre de maux de tête que les cachets parviennent difficilement à calmer. Son médecin lui conseille alors de faire une cure et elle accepte. Au centre de soins, elle fait la connaissance de Stefan, un jeune kiné de quatorze ans son cadet. Il va s’imposer, la déstabiliser et la troubler plus qu’elle ne l’aurait voulu.



Cela faisait un moment que je n’avais pas fini un livre en si peu de temps. Ça fait du bien! Je l’ai lu quasiment d’une traite. 

Mélanie est une femme qui vient de perdre son mari d’un cancer. Il était de 14 ans son aîné. Au fil du temps, elle n’accepte toujours pas sa mort. Elle était grandement amoureuse de son mari. Depuis, elle se sent perdu sans lui. Elle a de nombreuses migraines et ce, tous les jours depuis le décès. Celles-ci ne passe pas et l’empêche de sortir ou de faire quoi que ce soit d’autres. Mélanie se laisse dépérir chaque jour. Son amie, Christelle, s’inquiète de la voir dans cet état. Mélanie décide alors d’aller voir son médecin qui lui dit que ces maux de tête sont d’origine psychologique. Il lui conseille d’aller faire une cure afin de guérir son mal. Elle accepte, non sans difficultés. Au cours de cure, elle va faire la rencontre de Stefan, kiné qui lui procure des massages dans le but de guérir ses maux de tête. Il va la troubler, la bousculer et sans arrêter de lui montrer son intérêt. Bien décidée à ne pas craquer, elle va peu à peu laisser tomber ses barrières… Mais pour combien de temps? 

Mélanie est une femme qui fait plus jeune que son âge. Elle a beaucoup de charme et est très gentille. Elle a cependant décidé de fermer son coeur à tout jamais. Elle peut donner l’impression d’être naïve mais pas du tout, quoique…un peu parfois. Elle a juste peur d’être blessée à nouveau. Elle va se laisser aller et lâcher prise. C’est un personnage sympathique, qui se prend parfois un peu trop la tête mais qui surtout, se pose bien trop de questions. Elle fait plus vieux que son âge dans ses réflexions mais on comprend mieux pourquoi au cours de la lecture. 

Son amie Christelle, je l’adore. C’est une vraie bouffée d’oxygène. Elle me fait penser à une tornade qui apparaît et balaie tout sur son passage. Elle ferait n’importe quoi pour que son amie soit à nouveau heureuse. Elle n’a pas froid aux yeux et dit ce qu’elle pense. Elle n’y va pas avec le dos de la cuillère et ne passe pas par quatre chemins. C’est l’opposé de Mélanie. Toutefois, elles se complètent et sont très proche. 

Stefan est huuuuum, à croquer! C’est un très très beau jeune homme qui a tout pour lui… et surtout tout pour plaire. :3 Il a un super boulot et un physique qui n’a rien à envier aux mannequin. C’est un garçon adorable. Il est plein de gentillesse, de bonnes intentions et ne précipite pas les choses. Il sait ce qu’il veut dans la vie et fait tout pour l’obtenir. Il est pleins d’ambitions mais sait faire preuve d’une très grande patience et de tendresse. On l’apprécie très vite. Il n’y a pas une once de méchanceté en lui. 

C’est une romance qui se laisse très bien lire. On se laisse porter par la lecture sans se prendre la tête. Je découvre la plume de l’auteure qui est très agréable. On a quelques petites surprises et un rebondissement. Rien d’exceptionnel mais largement suffisant pour aimer cette histoire. Les scènes de sexe sont très subtiles et non imagé. J’ai apprécié cela. Ça rend la romance d’autant plus présente. C’est surtout une histoire qui montre la reconstruction d’une femme mais aussi qu’il n’y a pas d’âge pour retomber amoureuse. 

On ne se prend pas la tête et c’est ce que j’ai tout particulièrement apprécié. On se laisse porter par l’histoire, qui se lit très rapidement. Un petit moment d’évasion, loin du quotidien. Que demander de plus ? 

lundi 6 novembre 2017

Road

Auteur: AMHELIIE & MAMRYRHAGE
Pages: 310
Style: Romance M/M
Édition: Auto-éditions
Publication: 2/01/2017
ISBN: 978-1541259027
Prix papier: 14€

« Il suffit d’une rencontre pour chambouler votre existence et vivre la plus belle des expériences »
Travis est froid et solitaire, Mack est chaleureux et ouvert sur le monde.
Travis ne parle pas beaucoup et à mauvais caractère. Mack est un vrai moulin à parole, patient et curieux.
Travis contrôle sa vie avec des règles, Mack n’en a pas et vit au jour le jour.
Ils n’ont rien en commun, et pourtant, La Route va faire en sorte que leurs chemins se croisent.


Ce roman me fait de l’oeil depuis un moment, de par son résumé et de par sa couverture. 

Travis est un homme solitaire. Il est routier et passe son temps sur la route. Sa vie lui convient comme elle est. Il n’aime pas le contact avec les gens et préfère la solitude. Il est introverti. Sa vie est réglé au millimètre près. Il ne peut vivre son règles. Toutes ces facettes de ce personnage le rend très intéressant, mais aussi très mystérieux. Très vite, on a envie de découvrir qui il est et ce qu’il cache sous cette carapace dure et froide. 

Mack est son entière opposé. C’est un homme joyeux, bavard et toujours souriant. Cet homme, c’est une pépite, une lumière à travers le brouillard. Ce qu’il déteste le plus: les règles. Il est curieux de tout. Il souhaite découvrir la vie, faire des rencontres et parler ! Pire qu’une fille, c’est une véritable pipelette. Dès qu’il commence, on ne peut plus l’arrêter. Si il y a bien une chose qu’il aime par dessus tout: ce sont les aliments sucré ! 

Rien ne destinait ses deux hommes à se rencontrer et pourtant ! Mack décide un jour de partir sur la route pour aller dans le Nord. Ce qu’il cherche: on ne le sait pas. Il veut découvrir du pays et faire des rencontres. Il cherche alors un routier pour faire un bout de chemin en compagnie de quelqu’un. Cette personne, c’est Travis. Il jète son dévolu sur lui et va presque s’inviter dans son camion, sur la route. C’est une rencontre explosive, inattendu et improbable. Ce duo est incroyable! 

La rencontre de la plume d’Amhellie et de Maryrhage donne une petite merveille. Elles ont créée, à elle deux, une petite pépite. C’est un roman rempli d’humour, de joie, de gaieté et d’amour. Je me suis laissée porté par ma lecture. Installée dans mon petit cocon, j’ai été bercé par la route et ses deux personnages, aussi touchant l’un que l’autre. L’histoire de ses deux hommes m’a bouleversé. J’ai rit, pleuré, sourit et encore rit. 
Ce sont deux auteurs avec beaucoup de talent et qui ont encore de nombreuses choses à apporter aux lecteurs. C’est en lisant un roman de cette qualité que je suis contente d’avoir découvert leurs plumes. Elles ont un style bien à elle que j’apprécie grandement. On retrouve toujours des personnages très travaillé avec une vraie personnalité et une âme. C’est comme si les personnages vous ouvraient les bras pour vous accueillir et ne plus vous laisser. Elles ont toutes les deux de l’humour qui se ressent dans leurs romans. On ne peut pas s’ennuyer pendant la lecture de ce roman. 

Road est une romance très douce et haute en couleurs. A travers les pages, nous voyageons en même temps que les personnages. C’est une ode à la vie! 

J’ai eu les larmes aux yeux à la fin du roman. J’ai été touchée par cette fin qui m’a bouleversé. Ce que j’ai d’autant plus apprécié dans ce livre, c’est la morale de cette histoire. Il faut profiter de la vie tant qu’on le peux. La vie est courte pour que l’on passe à côté. C’est un message très fort et tout aussi beau. J’ai été émue. C’est une histoire qui marque son lecteur. 

Je ne peut que conseiller ce roman. Ce serait dommage de passer à côté ! J’ai hâte de lire un autre de leurs romans! 

mardi 17 octobre 2017

Le joueur de billes

Titre VO: The Marble collector 
Auteur: Cecelia AHERN
Pages: 245
Style: Littérature
Éditions: Milady
Parution: 17 Novembre 2017
ISBN: 978-2-8112-3893-3
Prix: 18,20€

Les souvenirs oubliés sont les plus importants
« Qui était mon père ? Qui est-il ? Cet homme avec qui j’ai grandi et dont tout le monde a une image différente. Les paroles de Regina me hantent : c’est un menteur. Aussi simple que ça. Je suis en colère, et le pire, c’est que je ne peux même débarquer à l’hôpital pour lui demander des comptes. L’homme qu’il est devenu a oublié. Comme c’est commode. »
Et si n’aviez qu’une journée pour découvrir qui vous êtes vraiment ?
Lorsque Sabrina Boggs tombe par hasard sur une mystérieuse collection de billes ayant appartenu à son père, elle réalise soudain qu’elle ne sait rien de l’homme avec qui elle a grandi. Et cet homme dont la mémoire part à la dérive ne peut pas l’aider : il a lui-même oublié qui il était.
Sabrina ne dispose que de vingt-quatre heures pour déterrer les secrets de l’homme qu’elle croyait connaître. Une journée à exhumer des souvenirs, des histoires et des gens dont elle ignorait l’existence. Une journée qui va la changer, elle et les siens, à jamais.


Je ne sais pas si ce livre est joyeux ou triste… Peut-être un peu des deux. Ce que je retiens de ce livre, c’est qu’il est touchant et que j’en ai eu les larmes aux yeux. 
La couverture du livre est magnifique et résumé bien à elle toute seule l’histoire.

Fergus a eu un AVC et ne se souviens plus de son passé. Tous ses souvenirs se mélangent et se confondent. Il a perdu beaucoup de souvenirs. Lorsque sa fille récupère ses affaires dans des cartons à l’hôpital, elle y fait une drôle de découverte: une collection de billes. Cela va la laisser dans un premier temps perplexe. Elle se rend compte qu’elle ne connaissait pas si bien son père et cette passion qu’il avait. Elle décide de se lancer dans une quête de la vérité, celle de découvrir qui est vraiment son père. 

On fait la rencontre de Fergus: l’enfant et l’adulte. Il fait la découverte enfant des billes grâce à un gentil prêtre alors qu’il était enfermé dans un placard à balai (puni par un méchant prêtre). Pour supporter ces moments où il est puni, il joue aux billes. Petit à petit, ça devient une vraie passion. Il devient vite très fort à ce jeu et fais l’acquisition de très belles billes. Au fil du temps, il finit par les collectionner. Il devient alors un adulte et les billes commencent à être mal vu après de ses proches, considéré comme un jeu d’enfant. 
On suit l’évolution du personnage depuis sa tendre enfance jusqu’à l’âge adulte et ce fameux accident. C’est un personnage très secret et mystérieux. C’est un homme intelligent mais parfois difficile à cerner. Il a plusieurs personnalités, l’une que l’on apprécie moins et l’autre que l’on préfère. Toutefois, c’est un personnage très attachant et sensible. On aime suivre son histoire. 

Sabrina, c’est sa fille. Elle est introvertie et assez secrète. Elle a surtout beaucoup de mal à s’ouvrir aux autres et garde tout pour elle. Depuis toute petite, elle adore nager et ne se sent bien qu’au contact de l’eau. Elle a l’impression d’étouffer et de ne plus pouvoir respirer hors de son élément. On apprécie assez vite ce personnage qui cherche ses repères tout au long de l’histoire.

Les personnages sont très réalistes et vrais. On se met facilement à leurs place. 


Au cours de la lecture, on avance avec Fergus et Sabrina dans une quête de la vérité. L’une essaie de découvrir qui est son père tandis que l’autre cherche à retrouver ses souvenirs. On va aller de découverte en découverte et être surpris en même temps que les personnages. Ce roman m’a fait pensé à une ode à la vie. Il montre aussi que le temps est court et qu’il faut profiter de celui-ci pour dire les choses aux gens que l’on aime. On ne cesse de courir après le temps sans en profiter pleinement. Sur le chemin de la vérité, Sabrina va se découvrir et avoir des révélations sur elle même. J’ai aimé apprendre à découvrir les personnages. Ils sont touchants et vrai. On les voit tel qu’ils sont, avec leurs blessures, leurs joies mais aussi leurs regrets. Il y a un message très fort à retirer de ce livre. 

La lecture se fait en deux temps. Les chapitres s’alternent entre passé et présent. Le passé, c’est celui de Fergus. On apprend qui il est et qui il est devenu mais surtout comment il en est arrivé là. On apprend avec lui et on découvre peu à peu sa passion pour les billes. Autres que des objets, ce sont des parties de sa personnalité, de son être. Le présent nous montre sa fille et sa route vers la découverte de se côté secret de son père. Pour cela, elle va plonger dans l’univers des billes pour se rapprocher de lui. L’alternance des chapitres entre passé et présent donne du rythme à la lecture mais aussi du corps au texte. 
La lecture est fluide et le style de l’auteure très agréable. Je me suis laissée bercée par la plume de t’auteure. On prend du plaisir à lire cette histoire qui est sans prise de tête. 


Ce roman a été une bouffée d’oxygène, un grand moment de plaisir, une ode à la vie. Je suis en même temps retombée en enfance. Qui n’a jamais joué aux billes quand il était petit? J’ai toujours trouvé cela fascinant, entre leurs formes, leurs couleurs et leurs tailles. J’ai plongé dans un monde: celui des billes. J’y ai fais de nombreuses découvertes. Autre qu’un jeu, c’est aussi une manière de s’évader. Je n’aurais pas pensé autant aimer faire ce voyage avec les personnages.


C’est une très belle histoire où j’ai pris beaucoup de plaisir au cours de la lecture. J’ai été touchée par l’histoire et les personnages. Je recommande la lecture de ce livre! 


mercredi 11 octobre 2017

Celle qui murmurait à l'oreille du mec en costard

Auteur: Laetitia CONSTANT 
Pages: 304
Style: Romance / Comédie
Édition: Pygmalion 
Publication: 21/06/2017
ISBN: 9782756421926
Prix papier: 14,90€

Il est plus simple de chuchoter à l'oreille des chevaux que de LE supporter.

A vingt-sept as, Fauve est une jeune femme dynamique. Gérante d'un haras atypique niché dans la forêt landaise de Gascogne, elle y exerce avec passion le métier de chuchoteuse. Elle soigne des chevaux traumatisés, tout en donnant des cours d'équitation responsable aux enfants.

c'est alors qu'une lettre de la mairie vient tout menacer: son terrain vient d'être acheté par une société immobilière qui veut l'expulser.

Non, elle n'a pas tant donné pour tout perdre aussi bêtement! Elle se rend directement au siège de cette société traîtresse... pour découvrit que l'homme à la tête du projet n'est autre qu'un odieux personnage, arrogant et coureur, qu'elle a déjà eu le malheur de rencontrer. Le voici, semble-il, décidé à détruire sa vie. Pour qui se prend-il?

Fauve ne se laissera pas faire!

Et la guerre est déclarée.


C’est une amie qui m’a donnée envie de découvrir ce roman. Le titre en lui-même est déjà humoristique. 
Un peu déçue de la couverture qui aurait pu être encore plus belle mais elle reflète plutôt bien l’atmosphère du roman. 

Fauve est une jeune femme dynamique mais aussi têtue, rebelle, énergique, travailleuse et j’en passe. Elle exerce une métier qui la passionne: celui de travailler avec les chevaux. Sur l’insistance de sa meilleure amie, qui ne lâche pas le morceau, elle part en vacances au Maroc. Le voyage en avion, chaotique, ne se passe pas dans une bonne ambiance. Un homme ne cesse de se moquer de sa peur de ce mode de transport. Coïncidence, ce même homme se révèle être son voisin de chambre dans l’hôtel pour célibataire que lui a réserver sa chère amie. En rentrant de vacances, elle apprends que son ami a décidé de vendre le terrain sur lequel retrouve son haras. Terrain qui a été acheté par une société qui veut tout raser. Elle se rend au siège afin de rencontrer le fameux directeur…. quand soudain…. surprise! Le directeur se trouve être l’homme qu’elle a rencontré en vacances. Une bataille acharné commence alors entre ces deux personnes. 


Fauve à un tempérament de feu, d’où son nom. Tel un félin, elle attrape sa proie et ne la lâche plus  tant qu’elle n’a pas obtenue ce qu’elle veut. Son caractère de chien m’a énormément fait rire. Elle a un fort caractère et ne se laisse pas faire. C’est ce que j’ai aimé chez elle. Elle est simple, ne se prend pas la tête à se maquiller et s’habiller comme une diva. Elle reste tel qu’elle est et si on ne l’aime pas, et bien tant pis! Elle ne s’encombre pas avec cela. C’est une femme qui ne cesse de travailler au détriment de sa santé. Elle prend soin de ses chevaux comme si c’était ses enfants. Parfois, on a envie de lui dire de lever le pieds. C’est une fille qui a toujours la pêche avec un trop plein d’énergie. On va découvrir aussi un personnage abattue, plein de hargne, battante mais aussi démoralisée. C’est un personnage assez complet malgré son côté nunuche et fatiguant par moment. Elle déteste le connard mais brûle de passion pour lui.  Un décalage parfois fatiguant surtout pour un roman qui n’est pas du tout érotique. Je préfère néanmoins son personnage à d’autres. 

Le mec…. Comme le veut l’histoire, c’est un vrai connard. Un vrai de vrai. Pas à un seul moment, ce personnage m’a attendri. Sa beauté m’a laissé de marbre au vu de son caractère. On le déteste et on prend plaisir à le détester. On a vraiment envie de lui faire la peau, tout comme Fauve. 

Il y a un très bonne dynamique dans le livre. L’histoire est pleine de fraîcheur et de rire. On voit plus ou moins les événements arrivé avant qu’ils se passent. On s’y attends et on anticipe. Malgré cela, c’est plus sympa à lire. On ne se prend pas la tête. On passe un bon moment où l’on rit et parfois sourit. On retrouve des clichés qui nous font sourire mais ça ne m’a pas dérangé. 
La lecture est fluide et se fait sans heurt. L’intrigue est plutôt bien et le temps passe vite. 

Les conflits entre les deux personnages sont marrant. Après LE rebondissement, vient le dénouement et la fin. 


La fin m’a plus ou moins déçue. Après l’action final, on s’attends à une conclusion haute en couleur et super sympathique. Or, je suis littéralement sur ma fin. Il me manque ce petit quelque chose qui fait que j’aurais refermé ce livre avec un sourire au lèvre. J’ai un sentiment aigre doux qui me reste après le lecture. Ça se termine un peu comme ça, comme une cheveux sur la soupe. Il me manque une conclusion plus abouti. On a un peu l’impression que l’auteure ne savait pas trop comment conclure l’histoire. La fin peut laisser à réfléchir, je ne le nie pas. A nous d’écrire la suite même si je trouve cela légèrement dommage. 

Ce n’est pas un coup de coeur mais j’ai passé un moment très agréable. Je pense que cette histoire aurait pu être encore mieux si il y avait eu ce petit truc qui m’a manqué. Néanmoins, c’est un roman fort sympathique, drôle avec une jolie romance. On se laisse porter par les pages.  Le livre se lit facilement et ne prend pas du tout la tête, de quoi s’évader quelques heures.